sadCharles aime cette femme depuis des années. Ils ont 4 enfants et la vie s'écoule sans que Charles ne comprenne se malaise permanent quand il est avec sa femme.La violence psychologique ou physique, les colères, les insultes et autres crises sont désormais debvenues quotidiennes et aux yeux de tous, il passe pour un homme démuni de sentiments, pervers, innaffectif, bref comme "un pervers narcissique" comme elle l'aime à le décrire.
Il ne sait plus ou il en est. Il doute de lui même. Fini par penser qu'elle a raison et qu'il doit se faire soigner.
Alors il consulte.
Trés rapidement nous constatons qu'il n'est qu'une victime mais il aime sa femme et ne veut pas divorcer.Alors,  à chaque fois dans cette situation, je lui pose au cours de l'entretien ces questions:
- Vous sentez vous valorisée auprès d'elle ?
- Vous sentez vous réellement en sécurité auprès d'elle, émotionnellement aussi ?
- Pouvez-vous vous projeter dans le futur avec elle d’une manière sereine sachant qu’elle ne « changera » pas ?
Ces questions je les poserai à Françoise, Angélique et aux autres.
Si deux des trois questions donnent une réponse oui, une thérapie de couple pourra se montrer utile. Mais la plupart du temps, les personnes qui viennent à moi répondent non aux trois questions.
Si la réponse aux 3 questions est non, il n’y a qu’une chose à faire, c’est de rompre le lien de couple.
Ils ou elles ne veulent pas. ils ou elles ne peuvents. ils ou elles s'aiment et pourtant ils et elles souffrent, pleurs leurs humilliations permanents dans notre bureau. Ils ou elles pensent etre "fou ou folle".
Ils ou elles ne savent plus ou ils en sont que faire. Fuire?  impossible " il ne me laissera jamais partir...." . et puis :
J'ai peur. J'ai  peur de lui, d'elle (ses réactions, sa vengeance), j'ai peur du qu’en dira-t-on (le jugement des autres),j'ai peur de la solitude (devoir vivre seul(e), j'ai peur de déposer plainte, j'aipeur de perdre des amis, j'ai peur de la pauvreté,…
Je l'aime . Deux sentiments contradictoires se mêlent chez moi: la haine et l’amour. Il y a comme une addiction similaire à celle de la drogue. je veux partir et mais j'ai  peur de perdre son amour.
J'ai honte. J'ai un sentiment de honte qui renforce mon isolement et m’empêche de demander de l’aide. Ce sentiment est aggravé par le comportement du manipulateur qui est généralement très apprécié de l’entourage de la victime.
Je n'ai pas d'argent. Il m'a tout pris. Je suis devenue dépendante financièrement . si je pars je vais manquer d’argent .
Mes enfants. Mes enfants c'est ma priorité. Il les monte contre moi, mais je ne peux pas les abandonner.
Je ne suis plus où j'en suis. je n'ai jamais eu  confiance en moi. Je suis souvent stressée, épuisée moralement et/ou physiquement, anxieuse, envahie par le doute et je ne peux pas avoir d'estime de moi.

Il faut réagir!

Nous allons travailler  avec chacun d'eux de la même manière.
Dans un premier temps nous allons leur expliquer ce qui semble se passer. Qui est cette femme ou cet homme qu'ils ont tant aimé et qu'ils pensent aimer encore. Comment est-il entré dans leur vie?
Les pervers narcissiques repèrent leurs proies de loin !!!! Elles sont empathiques, bienveillantes, intelligentes, accomplies professionnellement et pleines de vie !!!! Mais surtout, dans le fond, elles manquent de confiance en elles, souffrent de carences affectives, ont très peur de l’abandon et sont de vraies éponges à culpabilité. Ils sentent tout ça.
Ils arrivent, tel le prince charmant avec leur beau sourire, leur intelligence, leur charisme, leur avis sur tout et son contraire, des valeurs morales bien ancrées et surtout un discours construit sur mesure pour être parfait. Ils vous disent tout ce que vous voulez entendre. Si vous avez besoin d’engagement, ils s’inscriront dans ce registre, si vous voulez des enfants, ils vous disent qu’ils n’attendaient que vous pour en avoir, si vous voulez de la légèreté, eux aussi. Tout est bon pour ferrer sa proie. De véritables caméléons !!!!!
Mais, vous, vous vous dites que vous avez trouvé l’homme parfait et que par chance, il s’intéresse à vous. Et, cerise sur le gâteau, il vous dit qu’il vous aime. La période de séduction commence. Il est là, présent, protecteur, se posant comme valeur d’exemple. Il vous dit que vous êtes unique, exceptionnelle et enfin, vous vous sentez exister pour quelqu’un.
Puis, un jour, alors que vous êtes au comble du bonheur, tombe, l’air de rien, une petite réflexion, rien d’important à première vue. Mais vous vous sentez mal !!! Vous ne comprenez pas. Vous êtes déstabilisée. Et vous acceptez parce qu’au fond, ce n’est pas grave puisqu’il vous aime. Il est de mauvaise humeur à cause de son travail ou autre et vous avez dû faire quelque chose qui l’a énervé. Vous lui trouvez toutes les excuses et laissez passer.
Plus tard, une autre critique tombe. Plus importante cette fois, une vraie attaque sur ce que vous êtes. La remarque est blessante, disproportionnée et sans rapport avec l’acte reproché. Mais vous vous dites que puisqu’il vous aime, ça doit être de votre faute ; vous avez forcément fait quelque chose pour déclencher ce comportement. Et vous acceptez encore pour qu’il redevienne comme avant et ainsi retrouver les intenses moments de bonheur vécus dans les débuts.
Puis, le harcèlement moral s’accroît, progressivement, de façon tellement insidieuse que vous ne voyez rien venir. Il vous reproche tout et son contraire. Vous êtes destructrice, manipulatrice, dépourvue d’amour et d’empathie. Il vous fait porter tout ce qu’il est. Tout ce que vous faites est matière à critique. Si vous résistez, il entre dans une explosion de colère d’une violence inouïe. Vous êtes terrifiée. Le cycle infernal commence. Il alterne entre le terrorisme relationnel et périodes de séduction. Vous perdez tous vous repères. Vous ne savez plus quoi faire. Vous ne pouvez pas imaginer que quelqu’un qui dit vous aimer vous veuille autant de mal. Ca vient forcément de vous.
Vous essayez de lui parler de son comportement et il vous répond que c’est de votre faute, que vous êtes malade, qu’il faut vous faire soigner. Dans le même temps, il vous fait insidieusement comprendre que vous avez bien de la chance qu’il reste avec vous dans votre état. Comme tout est de votre faute et que vous l’acceptez, il n’a pas à se remettre en question. L’hôte parfait pour le parasite qu’il est. Vous portez tout !!!!
Toute tentative de communication tourne à l’aliénation mutuelle. Il adopte tous les comportements d’évitement possible !!! Alors peut-être commencez-vous à lui écrire pour lui exprimer ce que vous ressentez face à cette situation. A peine daigne-t-il lire vos lettres !!!! Pourtant il clame haut et fort qu’il vous aime. Alors vous vous dites qu’après tout, vous êtes peut-être bien malade et qu’il faut vous soigner. Si c’était le cas, ça expliquerait bien des choses et dans le fond, ce serait tellement plus simple pour tout le monde !!!!
Vous essayez désespérément de retrouver les moments du début et lui s’acharne à détruire tout ce que vous proposez. Vous vous épuisez et il dévore toute votre énergie. Il vous vampirise, se nourrit de vous.
Quand il sent que vous êtes sur le point de craquer, il redevient gentil et affectueux, il lâche un peu la bride. Mais dès que vous reprenez un peu confiance, il la resserre. Alternance, séduction/ terreur.
A qui parler de votre mal-être ? Il vous a isolée de tout le monde et il est tellement parfait en société. Il s’escrime à maintenir une bonne image sociale. D’ailleurs, tout le monde vous dit que vous avez de la chance d’avoir un homme aussi merveilleux à vos côtés. La torture commence à huis-clos, une fois que la porte de l’appartement se referme sur la vie privée.
Vous ne dormez plus la nuit alors que lui dort très bien, vous avez des crises d’angoisse. Peut-être a-t-il déjà commencé à vous rejeter sexuellement ? Vous vous sentez indésirable, insuffisante, inexistante. Vous qui étiez tellement exceptionnelle au début êtes devenue une caricature de vos défauts. Vous n’êtes plus que vos défauts. Ils vous caractérisent, vous identifient. Dans les mots il vous dit qu’il vous aime, dans les actes qu’il vous hait.
​Tout ça est de votre faute !!!! Vous commencez à aller voir un psy, à prendre des traitements pour tenir le coup. Et là, ça y est, c’est le coup de grâce. Votre maladie est visible, tangible. Puisque vous êtes sous traitement et suivie psychologiquement, c’est bien vous qui avez un problème !!!! Oh victoire !!! Après tout, vous avez bien de la chance qu’il reste près de vous. Il prend tout le monde à témoin de votre maladie. Il a un tel pouvoir de conviction !!! Il se dédouane de ses comportements du fait de vos problèmes psychologiques. Vous portez son mal !!! Il passe pour le héros !!!!

Celui ou celle qui partage leur vie, leur travail est un pervers narcissique, un individu qui s’est construit autour d’une structure émotionnelle totalement immature. A partir de cette réalité sur laquelle il n’a lui-même aucune prise, le pervers narcissique doit réussir à bâtir une personnalité puissante qui le protègera du vide sidéral de ce Moi qui n’a jamais pu devenir adulte. De cette immaturité, découle un comportement à 100% centré sur lui-même qui est justifiée par le fait que sa survie même en dépend.
Le Pervers Narcissique  ne vit que par l’image de lui que lui renvoie sa victime, fascinée et aveuglée par ce qu’elle croit être une réalité. Le manipulateur pervers narcissique, ou la manipulatrice perverse narcissique est un être déviant, atteint d’un trouble de la personnalité aiguë. C’est un manipulateur doublé d’un pervers qui ne ressent aucune compassion ou culpabilité.
Il joue avec ses victimes qui ne sont pour lui que des objets.
Pour le pervers narcissique l’autre n’existe que pour ce qu’il lui rapporte, ou il n’existe pas.
Le pervers manipulateur porte des masques au gré de situations (sa famille ignore souvent sa vraie nature).Le manipulateur pervers opère un conditionnement profond, comme une transe hypnotique pour mettre sous emprise la victime qui n’est pas consciente de ce qui se joue.
Le Pervers Narcissique évolue dans des affirmations, des menaces, des messages contradictoires et autres sous-entendus suffisamment flous pour que sa victime soit totalement noyée, désarmée face à ses mensonges.
La manipulation, les mensonges, le narcissisme, les mystifications, les dissimulations, les contraintes et autres ruses du manipulateur pervers, ne sont que les moyens indispensables à la survie même de la construction de ce personnage artificiel.
C’est la seule manière qu’il a à sa disposition pour se protéger du vide dans lequel une prise de conscience de sa réalité risquerait de l’anéantir.
N’oublions jamais que le pervers narcissique est un être fictif, «inventé» de toute pièce par lui-même et cherchant à correspondre au fantasme de sa proie pour mieux la capturer.
La violence psychologique ou physique, les colères, les insultes et autres crises psychotiques, sont les conséquences et l’expression de la peur viscérale ressentie par le manipulateur pervers face à une mise en danger de son image protectrice.
Lorsqu’il ressent l’imminence de l’effondrement de son monde dans le vide autour duquel il s’est construit, le pervers narcissique risque de basculer dans une folie psychotique où toutes les limites disparaissent au seul bénéfice de sa propre survie.
Dans ce cas extrême, le «passage à l’acte» devient alors possible.
Quitter un Pervers Narcissique est donc quelque chose de terriblement difficile car le lien d’addiction est bien réel.

Chacune de ses victimes présentent dans mon cabinet commence à entrevoir peut-être la fin de leur cauchemar. Alors elle parle et parle encore. Des années de souffrance s'étalent dans ce lieu que des larmes trop longtemps retenues inondent.
Elle parle sans honte de leur honte, de leur séxualité débridée par la faute de l'autre.
De nombreux témoignages sont venus confirmer mon intuition personnelle concernant la sexualité du pervers narcissique. J’ai pu observer une très grande propension aux déviances sexuelles essentiellement de type masochistes ou dominantes.
Leurs déviances peuvent se révéler lors de la rencontre avec sa victime et peuvent être totalement ignorées de l’entourage légitime. Le déséquilibre du manipulateur pervers vient ici s’exprimer encore plus librement avec le « consentement » actif de sa victime.
En écoutant ces témoignages et en analysant ce que j’ai pu lire, j'emets l'hypothése que le pervers narcissique ne règle pas ses comptes avec sa mère dans le secret de la relation perverse avec sa victime afin de préserver son image de fils parfait, d’équilibre, voire de retrait auprès de sa famille officielle.
Il semble qu’il y ait une escalade dans les besoins sexuels du pervers narcissiques puisqu’il n’arrive jamais à régler ce conflit intérieur. Il lui en faut toujours plus, et il en exige toujours plus de la part de sa complice involontaire.
Cette escalade peut aller jusqu’à des actes incestueux. On peut retrouver un conflit intérieur, un œdipe peut-être non résolu, qui tente de s’exprimer par des actes impardonnables. Sous l’emprise du pervers narcissique, et pour conserver le lien puissant qui la lie à lui, la victime va réellement devenir « complice » et peut même devancer, stimuler, participer activement à ses caprices sexuels.
La victime risque d’avoir l’impression de ne jamais en faire assez, ou de ne pas être assez douée pour le satisfaire. Situation dont il tirera profit pour exiger encore plus.
Elles racontent avec beaucoup de honte ou se mèle la douleur:
-  le mari pervers narcissique qui entraîne sa femme à vivre des relations échangistes 
-  Il crée des situations où sa femme légitime, son  amante trouvaient ensemble, avec lui…
- Cette femme qui oblige son mari à un exhibitionniste extrême, qui le film et lui fait du chantage 
- Celui-là  assène à sa victimes des insultes dévalorisantes mais est aussi dépendant d’elle qu’elle ne l’est de lui.

Dans un second temps nous allons travailler:
- A restaurer la confiance en soi, comment pouvoir s' affirmer de nouveau et imposez des limites
- Nous leur apprenons à s'aimer, à s'occuper d'eux, à se respecter pour retrouver une parfaite estime d'eux même
- Nous travaillons progressivement à se "sevrer" de la relation de dépendance, à quitter la peur sans violence, sans agressivité. Le pervers narcissique ne reconnaitra jamais ses fautes et ses erreurs. Ainsi, il ne faut pas le condamner, l’accuser, le critiquer, le blesser son amour-propre ou rlui rentrer dans le lard, ril n’aura de cesse de vouloir se venger et il vous detruira. La stratégie consiste à agir posément en se posant toujours les bonnes questions.
Le danger a éviter est la confrontation, avant que tout soit en place pour partir.
Si l’image du pervers narcissique tombe, sa vie même s’écroule ! Or, un pervers narcissique en danger peut devenir imprévisible et réellement dangereux. Il peut même tuer pour préserver ce qu’il peut appeler son » honneur »!
Ultime combat du pervers narcissique ou comment ne pas perdre la face. Le manipulateur pervers, lorsqu’il est dans l’ultime combat qui consiste à « sauver sa face » est prêt à toutes les bassesses!
C’est là que toute sa haine, qui va bien au-delà de celle qu’il éprouve pour sa victime qui le met en « danger », peut enfin s’exprimer!
C’est à ce moment-là qu’il devient sans doute sublimement lui-même!
Que penser de celui-ci, qui après avoir tenté d’étrangler celle qui le déstabilisait, lui a dit que s’il l’avait tuée, il en serait sorti grandi …N’ayant pas la même notion du bien et du mal que la plupart d’entre nous, le manipulateur pervers narcissique n’éprouve aucun scrupule à entraîner dans sa perte tous ceux qui se fient à son image empreinte de fausse compassion, de douceur, ou d’un sentiment de persécution paranoïaque.
Il me semble que cette haine s’est parfois nourrie de celle qu’il peut avoir, de manière inconsciente, envers cette mère pour qui il se doit d’être parfait.
Haine que bien évidemment il ne pourra jamais admettre.
Cette mère qui l’a élevé comme un être parfait l’a obligé à se construire autour de cette aberration. C’est cette  mère, perverse à sa manière, qui piège son fils dans l’obligation de réaliser un objectif inatteignable !
Afin de conserver le regard émerveillé et l’amour inconditionnel de cette mère perverse, il va mettre en place, consciemment et inconsciemment des stratégies que l’on pourrait appeler stratégies d’évitement et développer des capacités de plus en plus raffinées de mensonges, manipulations, imitations.
C’est donc tout petit que va se poser les jalons du futur pervers narcissique. Au fur et à mesure du temps, ceux-ci vont se peaufiner.
En fait, cet enfant, est uniquement obsédé par image qu’il aperçoit dans le regard de l’autre. C’est cette réalité qui va grandir en lui et autour de laquelle tout va devoir tourner.
Il va fasciner, subjuguer, tromper, trahir, mentir, manipuler, et tuer même pour préserver cette image construite pour éviter la souffrance.
Paradoxalement, le Pervers narcissique ne s’aime pas. Il a cette conscience, de l’inutilité de ses efforts. Jamais il ne sera, réellement, celui qu’il doit être pour « honorer » l’exigence de la mère. (qui pourrait aussi bien être un père ou lui-même)
Pour préserver son esprit déjà bien perturbé, il finit donc par « oublier » le vide sidéral sur lequel il s’est construit. Cette construction ne s’est faite que sur les parois de son être. Pellicule après pellicule, mensonge après mensonge. Le Pervers Narcissique n’a que du vide à l’intérieur de lui-même.

Nous travaillons dans un troisième temps "la fuite".
Il faut arriver à convaincre ces victimes que cela ne s’arrêtera jamais !!!! Le seul avenir sera de finir en psychiatrie, d’être « lobotomisée » ou décédée des suites d’un suicide. C’est du meurtre psychique sans se salir les mains. Il aura gagné !!!!
Il faut les convaincre qu'Il ne les aime pas, qu'il ne changera jamais et ne se remettra jamais en question !!!!De bourreau il passera à victime si vous essayez de le mettre face à ses contradictions. Il joue sur l'illusion de retrouver votre paradis perdu. Tout ce qu’il vous a fait croire dans le début de la relation pour mieux vous en frustrer après en vous en faisant porter toute la responsabilité. Tout est mensonge et avec un aplomb incroyable !!!
Comme il est incapable d’amour et d’empathie, sa seule jouissance sera votre souffrance. Il sera insensible à vos larmes, il ne supportera pas votre chagrin et se délectera de toutes les frustrations qu’il vous fera subir. C’est le seul moyen pour lui de ressentir quelque chose, à vos dépens et en vous détruisant.
Il ne changera jamais parce qu’il considère que c’est un avantage pour lui d’être ainsi. Très souvent, ces personnes ont de bonnes situations professionnelles car elles n’hésitent pas à détruire et à écraser pour atteindre leur objectif.
Si vous partez, ce sera avec pertes et fracas. Il se victimisera en disant qu’après tout ce qu’il a fait pour vous malgré tous vos problèmes psychologiques, vous êtes ingrate mais il faut sauver votre vie. Dans le meilleur des cas, vous serez épuisée psychologiquement, avec une perte totale de repères et en état de choc face à tant d’actes de malveillance de la part d’une personne qui disait vous aimer.
Dans le pire des cas, il aura réussi son meurtre psychique.
De toutes les façons, il ne restera pas seul très longtemps. Il partira vite à la recherche d’une nouvelle proie pour s’en nourrir. Quelquefois, elle est même déjà là alors que vous n’êtes pas encore partie. Il anticipe !!!!
Il ne vous laissera pas partir facilement, tout sera prétexte à maintenir le lien : une maison en commun, la famille, les amis…. Il clamera partout qu’il vous aime même s’il vous a déjà remplacée. S’il y a des enfants au milieu, il n’hésitera pas à les instrumentaliser et à les prendre en otage pour vous atteindre. Seuls ses envies et ses besoins comptent. Peu importe le nombre de cadavres sur sa route.

Enfin, nous devons travailler la reconstruction de ces victimes si longtemps baffouées, humiliées, terrorisées.

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