ritaline

Kiddy Coke, la cocaïne des enfants, c est le nom donné à la Ritaline. A lui seul ce nom en dit beaucoup sur ce produit, inscrit sur la liste des stupéfiants.
Le méthylphénidate ou MPH, est un médicament psychostimulant, que l'on retrouve sous le nom de  « Ritaline » Sa principale indication est le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.
Il est clair que ces enfants que l on nomme trop rapidement et trop facilement « hyperactifs » ne sont pas des enfants malades mais simplement des enfants qui ont besoin d espace, de bouger, de créer, d inventer, de rêver. Alors de part leur différence, ils sont gênants, différents, encombrants, systématiquement réprimandés, repoussés.
Ces maux ne sont qu'un appel à l'aide, une façon d'exprimer un mal être. Nous devons l'identifier pas "l'asphyxier" par un traitement car en faisant disparaitre le symptôme on oublie le problme!
Ce médicament calme et rends attentifs certains d entre eux et les enseignants comme les parents sont satisfaits. Mais c’est on suffisamment interrogé sur les effets secondaires de ce produit assimilés aux stupéfiants ?

Sa prescription divise la communauté médicale :
-       Dénoncée par certains pour ses effets secondaires indésirables et son usage trop systématique,
-       louée par d'autres pour le soulagement qu'elle procure aux enfants atteints de ce trouble.

Mais de quoi parle t-on :
1/ D'un médicament qui ne soigne pas mais qui permet à un enfant différent de rentrer dans « une norme » face à un système qui ne s adapte pas à la différence
2/ D'un médicament dont on ne mesure pas encore les effets à moyen et long terme sur le plan cardiovasculaire, sur le plan neurologique, sur le plan psychiatrique
3/ D'un médicament qui peut avoir un effet coupe faim d ou une perte poids, un ralentissement de la croissance après un traitement prolongé, un risque d addiction comme pour tout stupéfiant
4/ D'un médicament qui peut être responsable de:
-      Troubles du rythme cardiaque
-       Nausées, vomissements
-       Douleurs abdominales
-       Sècheresse de la gorge
-       Accélération de la respiration
-       Perte de l appétit
-       Trouble de la vision
-       Dilatation des pupilles
-       Dystonie (troubles moteurs)
-       Trismus (contraction involontaire des muscles de la mâchoire)
-       Maux de tète
-       Insomnie
-       Un potentiel  a caractère cancérigène 

Il est difficile pour des parents, pour des enseignants, pour tout un entourage de vivre avec ces enfants remuants, avec de vrais troubles de l attention comme il est difficile pour ces enfants de vivre avec ce symptôme. Mais est ce que pour autant on doit prendre le risque de mettre la vie physique et psychique de ces enfants en jeux ? Donner des drogues pour avoir la paix, ne résoud pas le problème
Une bonne prise en charge en psychothérapie, où nous allons dialoguer avec l enfant, identifier le mal,lui expliquer qu’il n est pas malade mais différent, que nous pouvons l aider à s adapter au monde qui l entoure tout en préservant ses qualités créatives.  Associée à une éducation spécialisée adaptée, un sport adapté permettrait sans aucun doute de se passer de Ritaline.
Une prise en charge des parents détenteurs de l'histoire familiale, des traumatismes familliaux dont est victime l'enfant, leur permettre de comprendre la problématique, le sens de ce qui leur arrive, permet de réduire éfficacement l'hyperactivité de l'enfant et sans besoin de Ritaline.
Et comme Aaron, Noham, Hillel, Deborah, Yaacov, David ou d autres suivis dans notre cabinet,votre enfant retrouvera le bonheur d être un enfant, un adolescent.

Mais quoi qu’il en soit la prescription initiale de la Ritaline ou des autres psychostimulants est réservée UNIQUEMENT aux neurologues, psychiatres ou pédiatres exerçant à l hôpital et certainement dévolu à un corps enseignant qui n'a plus de patience.