Est considérée comme adulte la personne dont l'âge se situe après la période d'adolescence.L'accès à l'âge adulte n'est pas institutionnalisé
Le jeune adulte doit accepter des réalités souvent différentes de son univers d'enfance (sa famille, ses amis, son monde). Elles vont s'imposer à lui, et il doit s'y confronter pour continuer à avancer. Un autre élément important à travailler, c'est non pas l'indépendance (car nous sommes des êtres sociaux, dépendants les uns des autres), mais l'autonomie par rapport aux parents. Comme le disait Françoise Dolto, "l'adolescent devient adulte quand les angoisses de ses parents n'engendrent plus chez lui d'effets inhibiteurs". C'est-à-dire lorsqu'il peut agir librement sans se demander tout le temps si cela ne va pas faire de peine à ses parents. L'adulte n'est plus soumis à l'autorité parentale, il reste le fils ou la fille, mais n'est plus leur "enfant" au sens premier du terme, "in-fans", celui qui n'a pas la parole".
Le jeune adulte découvre ses dons et ses compétences personnelles : apprendre des langues étrangères, faire du baby-sitting, tailler les arbres chez les voisins, être brillant dans certaines études, bien bricoler...
On découvre ses talents au milieu de sa famille, de ses copains, de la ville où on vit, ou bien lors d'un voyage, d'un séjour à l'étranger. Et c'est ce qui va permettre de basculer dans le sens de la vie. Bien sûr, si on n'a que des échecs, c'est plus dur d'avancer. D'où l'importance d'avoir autour de soi des personnes - des profs, des adultes, des membres de sa famille - qui ont un regard positif sur vous. Car le but, ce n'est pas de rester adolescent, mais c'est de vivre de l'intérieur son adolescence pour aller vers ce rivage de l'âge adulte qui n'est pas désolé, ennuyeux ou mortifère, mais qui est une chance...
Il devient un être autonome, il est capable de vivre seul, capable de se débrouiller matériellement pour gagner sa vie et surtout vivre avec ce que l'on a. Cela dit, l'autonomie matérielle n'est pas la plus importante. On peut être encore dépendant par l'argent, mais être autonome par la pensée. L'argent n'est pas le vrai lieu de l'autorité. Dans certaines familles d'ailleurs, le financement des études se fait par un prêt que le jeune remboursera ensuite. Ainsi, il reste libre dans sa tête, ce qui est le plus important. 
L'autonomie de pensée, c'est se sentir libre de faire - non pas complètement à l'opposé de sa famille - mais autrement : trouver sa façon à soi d'organiser son temps, sa façon de penser, ses valeurs, ses amis... C'est aussi se projeter dans l'avenir en tant qu'adulte porteur de vie. Réfléchir à l'état de vie que l'on souhaite : se marier, fonder une famille, rester célibataire, ou avoir d'autres appels particuliers...