peur« Avi a besoin  de prendre l’avion pour voir un peu sa famille. Il se pousse un peu, achète les billets, se rend à l’aéroport Ben Gourion. Tandis qu’il attend l'avion dans l 'aeroport, une violente angoisse le submerge : difficulté à respirer, sensation d’écrasement au niveau la poitrine, estomac en vrac, vertige… Rien ni fait. Les magasins du Duty Free tournent autour de lui et il se sent happés.
Avi est en train de faire une attaque de panique ou crise d’angoisse. Dorénavant, Avine reprendra plus jamais l’avion. Sa famille  rentre dans l’avion, pas lui. » 

Environ 30% des personnes ont Peur de prendre l’avion (qu’ils soient capable ou pas d’embarquer). Il ne s’agit pas forcément d’un « besoin de garder le contrôle » et la plupart n’ont jamais connu le moindre traumatisme (en avion ou ailleurs) et, malheureusement, les médicaments sont peu ou pas efficaces.  La peur de l’avion s’appuie sur des convictions à propos de la situation : l’avion peut tomber en panne, le pilote pourrait avoir une défaillance et l’issu sera la mort de tous les passagers, forcément. D’autres encore redoutent de faire une attaque de panique dans l’avion et ne pas pouvoir s’en échapper, de devenir fou ou/et d’en mourir. D’autres enfin ne supportent pas que leurs proches (leurs enfants en général) prennent l’avion avec eux, ce qui accentue d’autant la phobie. Bizarrement elles acceptent que l’enfant prennent un autre vol mais surtout pas le même.
Une thérapie TCC l'aide à apprendre à gérer son angoisse. La thérapie se divise en une analyse de la peur elle-même et un apprentissage d’une technique efficace pour gérer le stress : la cohérence cardiaque. 
Progressivement Avi commence à réagir contre cette phobie et à Hannoucca il envisage d'aller enfin voir sa famille avec "El AL"!!

Le Stress, c’est mauvais pour la santé : le stress diminue les réponses immunitaires de l’organisme, accélère le vieillissement de l’organisme et entraine une chute du niveau de performance professionnelle. Le stress peut également conduire à l’épuisement professionnel (burn out) à la dépression, voir, au suicide. 
Les sources du stress sont multiples : des schémas de pensée inadaptés aux situations, une difficulté à s’affirmer face aux autres, une perte de confiance en soi, sont les plus fréquentes . 
Comment une psychothérapie peut-elle vous aider à lutter efficacement contre le stress ? La psychothérapie consiste à identifier quels sont les facteurs de stress puis à apprendre à mieux les contrôler.
Je vous propose une méthode simple, rapide et efficace. En quelques séances vous apprendrez à contrôler la réponse physiologique de l’organisme en situation de stress et à identifier les contextes dans lesquels chacun de nous se sent efficace et productif.         
La méthode, issue de la psychologie expérimentale, consiste à s’entrainer à réguler ses battements cardiaques au moyen d’une technique simple et facile à mettre en œuvre. Ce qu’il faut retenir :
-  Le cœur influence le fonctionnement du système nerveux
-  Le cerveau influence le fonctionnement du cœur
-  L’angoisse a une action sur la fréquence cardiaque
La méthode de gestion du stress permet une meilleure régulation des émotions. Quand les émotions sont trop intenses, il n’est plus possible de raisonner et l’accès aux sentiments est très difficile. Le calme favorise l’accès aux sentiments, un raisonnement et un jugement plus efficace. Il en est de même pour la mémorisation.
Les recherches ont montré un lien causal entre la flexibilité du système nerveux et la régulation des émotions. Les recherches montrent que l’on observe une baisse de cette flexibilité dans la dépression et l’anxiété. D’autres études confirment la même observation pour le trouble panique, le trouble anxieux généralisé, le stress post-traumatique et probablement aussi pour le TOC (des recherches sont en cours).

« Un jour comme les autres, Sarah ressent de violents vertiges, un mal au cœur et et se met à transpirer énormément. Elle pense tout de suite qu' elle va mourir… Pendant les mois qui suivent ces mêmes symptômes apparaissaient brutalement, elle ne sait pas ce qui se passait. Elle consulte des médecins, des spécialistes, un cardiologue mais il n’y avait rien, en tout cas rien de visible. Certaine fois Elle a vraiment peur de faire un infarctus d’un moment à l’autre tant les palpitations sont violentes. Elle ne trouve autour d'elle que de l incompréhension, elle sent la gêne de certains qui la pense dépressive, parfois la moquerie. Son conjoint, ses enfants n 'en peuvent plus. Et Sarah sait " c’est vraiment terrible et difficile à comprendre quand on ne l’a pas vécu soi-même. »

Ce que décrit cette personne est une Attaque de panique ou crise d’angoisse aigue. Lorsque ce type de situation survient, c’est comme si le corps tournait à plein régime : les glandes surrénales envoient des hormones de stress dans le sang, le foie libère du sucre, la tension artérielle augmente, l’estomac et les intestins se contractent… cette hyperactivité du système nerveux provoque l’ensemble des symptômes perçus par le patient.
Cette peur intense peut survenir dans diverses situations, par exemple dans un lieu public où l’on se sent sans défense et d’où il peut être difficile de s’échapper. Typiquement le métro, le train ou l’avion mais cela peut être dans une foule, un grand magasin ou sur l’autoroute…

Les conséquences de cette peur peuvent rapidement devenir dramatiques pour l’individu comme en témoigne judith : « Je me suis isolée de plus en plus, je n’allais plus au super marché, je refusais les invitations et, bien que j’adore le cinéma, je ne pouvais plus y aller. Mon quotidien est devenu une fuite en avant, y compris dans mon travail que pourtant j’aimais.  Je ne supportais plus les bruits et l’agitation, j’étais obligée de m’enfermer dans les toilettes plusieurs fois par jour. »
Pour Israel, c’est le trajet qui pose problème : « pour mon travail j’étais obligé de me déplacer régulièrement dans tout Tel Aviv et je devais parfois monter à Jerusalem. Lorsque mon travail a été délocalisé et que l on m’a proposé de suivre l entreprise , j’ai compris que cela m’obligerait à prendre plus souvent le bus ou le train, j’ai refusé, prétextant que je voulais rester proche de ma famille. La vérité, c’est que j’étais terrorisé et je craignais que mes collègues finissent par s’en apercevoir. J ai perdu mon emploi »
Progressivement la personne phobique se replie sur elle-même, ne peut plus sortir et évite certaines situations au risque qu’elles se généralisent jusqu’à plus pouvoir sortir du tout.

Les origines de la peur
Les phobies modifient le système de neurotransmission dans le cerveau. Un IRM du cerveau d’une personne phobique révèle une activité importante en cas de peur dans le siège des émotions, de la mémorisation et celui du contrôle du comportement, un réseau qui se régule mal chez les phobiques… Cela s’explique, entre autre, par des changements génétiques : certains systèmes de neurotransmission sont impliqués dans la perturbation de réseaux cérébraux lors de l’apparition d’une phobie. Plusieurs gènes semblent responsables de la peur : 50% des risques de phobie pourraient être détectables dans le génome, toutefois les gènes à risques  ne sont dangereux que dans certaines combinaisons… Mais la génétique n’est pas tout, l’environnement compte également pour une part importante dans l’origine des phobies. Les enfants apprennent que plusieurs situations peuvent être dangereuses et cet apprentissage se fait par imitation : la frayeur des parents va programmer les circuits de la peur chez l’enfant. Ces mêmes circuits enregistrent les réactions prudentes et contrôlées des parents (faire attention, mais pas de panique !).  Une phobie peut donc se transmettre d’un parent à l’enfant, par imitation.
La création de la phobie
Que ce soit pendant l’enfance ou au cours de la vie, on apprend par l’expérience ce que l’on doit craindre. Mais dans certaines situations anxiogènes, l’émotion ressentie est si intense qu’un nouveau circuit de peur se forme dans le cerveau. A chaque fois que le circuit est activé (dans le bus par exemple), le cerveau sonne l’alerte et déclenche une réponse comportementale à la peur : augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle notamment. Le corps semble perdre les pédales, l’individu ne sait plus ce qui lui arrive et pense qu’il va faire un infarctus ou bien étouffer. Face à de tels symptômes, on est prêt à tout pour éviter une autre crise et c’est le cercle infernal qui se met en route.
Se guérir de ses peurs
Pour se débarrasser de ses peurs superflues, le cerveau doit remplacer le circuit correspondant par un nouveau système. Pour cela, le cortex va diriger le nouvel apprentissage, par exemple en apprenant qu’il n’y a pas de risque de mort dans telle situation. Le cortex réévalue le signal et efface progressivement le circuit. Ce processus peut parfois être accéléré par certains médicaments. Cette « reprogrammation cérébrale » consiste donc à réévaluer ses peurs avec le thérapeute puis apprendre à s’y confronter progressivement jusqu’à extinction des symptômes de peurs.